Me Usang, conseil de Geffry Salmon
PAPEETE, le 8 mars 2019 - Geffry Salmon, condamné à une amende de 500 000 francs en première instance, a comparu ce jeudi devant la cour d'appel pour répondre de propos diffamatoires qu'il aurait tenus à l'encontre du président du Pays. La cour d'appel rendra sa décision le 2 mai prochain.
Le 26 avril, lors d’une conférence de presse donnée par le Tahoera’a Huiraatira à son siège de Papeete, Geffry Salmon avait avancé devant la presse que l’exécutif Fritch achetait les électeurs au moyen de subventions, en accusant le président de la Polynésie française d’être passé "au-delà du raisonnable". La tête de liste orange dénonçait notamment "le versement de subventions à hauteur de 500 millions de francs, 1,4 milliard également d'aides en matériaux », entre les deux tours.
Dans le cadre d’une citation directe engagée par Edouard Fritch pour « diffamation », Geffry Salmon avait comparu le 4 septembre dernier devant le tribunal correctionnel. Il avait été condamné à une amende de 500 000 francs.
Devant la cour d'appel ce jeudi, l'avocat de Geffry Salmon, Me Usang, a de nouveau affirmé que l'huissier qui avait remis la citation à comparaître à son client n'était pas assermenté pour le faire dans la mesure où il n'avait pas reprêté serment alors qu'il venait de changer de cabinet. Argument que Me Jourdainne, conseil d'Edouard Fritch, a jugé irrecevable d'un point de vue juridique tout en rappelant que Gaston Flosse a été condamné pour des propos diffamatoires tenus à l'encontre d'Edouard Fritch la semaine dernière.
A la barre, Geffry Salmon a évoqué son lien avec Edouard Fritch : « si je l'ai heurté, je voudrais m'excuser car c'est un compagnon de lutte depuis 33 ans ».
La cour d'appel rendra sa décision le 2 mai prochain.
Le 26 avril, lors d’une conférence de presse donnée par le Tahoera’a Huiraatira à son siège de Papeete, Geffry Salmon avait avancé devant la presse que l’exécutif Fritch achetait les électeurs au moyen de subventions, en accusant le président de la Polynésie française d’être passé "au-delà du raisonnable". La tête de liste orange dénonçait notamment "le versement de subventions à hauteur de 500 millions de francs, 1,4 milliard également d'aides en matériaux », entre les deux tours.
Dans le cadre d’une citation directe engagée par Edouard Fritch pour « diffamation », Geffry Salmon avait comparu le 4 septembre dernier devant le tribunal correctionnel. Il avait été condamné à une amende de 500 000 francs.
Devant la cour d'appel ce jeudi, l'avocat de Geffry Salmon, Me Usang, a de nouveau affirmé que l'huissier qui avait remis la citation à comparaître à son client n'était pas assermenté pour le faire dans la mesure où il n'avait pas reprêté serment alors qu'il venait de changer de cabinet. Argument que Me Jourdainne, conseil d'Edouard Fritch, a jugé irrecevable d'un point de vue juridique tout en rappelant que Gaston Flosse a été condamné pour des propos diffamatoires tenus à l'encontre d'Edouard Fritch la semaine dernière.
A la barre, Geffry Salmon a évoqué son lien avec Edouard Fritch : « si je l'ai heurté, je voudrais m'excuser car c'est un compagnon de lutte depuis 33 ans ».
La cour d'appel rendra sa décision le 2 mai prochain.
